Contradictions sur la Dîme
En 1896 Madame White écrivait : Ne laissez personne se sentir en liberté de
conserver sa dîme, ou l'utiliser selon son propre jugement. Ils ne doivent pas
l'utiliser pour eux-mêmes en cas d'urgence, ni l'appliquer comme
ils le pensent convenable, même dans ce qu'ils peuvent estimer comme le travail
du Seigneur. Notez qu’elle dit que "personne" ne soit en liberté de s’approprier l’argent de la dîme comme il le pense convenable, même en ce qu’il estime être l’œuvre de Dieu. Remarquez maintenant comment elle néglige son propre témoignage neuf ans plus tard : Mountain View, Californie,
22 Janvier 1905. Frère Watson : Mon frère, je souhaiterais vous dire de faire attention à la manière
dont vous agissez ; vous ne vous conduisez pas prudemment. Moins vous aurez à dire
au sujet de la dîme qui a été attribuée aux plus nécessiteux, et aux champs les
plus décourageants dans le monde, plus sensible vous serez. Il m’a été présenté il y a des années, que ma dîme devait être attribuée par moi-même à aider les pasteurs blancs
et colorés qui ont été négligés, et qui n'ont pas suffisamment reçu pour bien
soutenir leurs familles. Quand mon attention a été appelée sur ces ministres
(blancs ou noirs), il était de mon devoir particulier d'examiner leurs nécessités,
et de suppléer à leurs besoins. Cela devait être spécialement mon travail, et
je l'ai fait dans un certain nombre de cas. Aucun homme ne devrait faire
notoriété du fait qu'en des cas spéciaux, la dîme est utilisée de cette façon. En ce qui concerne le travail (coloré) du Sud, ce champ a été et est
toujours, privé des moyens qui devraient revenir aux ouvriers de ce champ. S'il
y a eu des cas où nos soeurs ont affecté leur dîme à soutenir des ministres
travaillant pour les gens colorés du Sud, laissez chacun s'il est sage, agir en
conscience. J’ai moi-même affecté ma dîme
aux cas des plus nécessiteux portés à ma connaissance.
J’ai reçu instruction à faire cela ; et comme l’argent n’est pas puisé dans le
trésor du Seigneur, c’est une affaire qui ne devrait pas faire objet à commentaires,
car il n’est pas nécessaire que je fasse notoriété publique de ces
problèmes ; je ne souhaite donc pas m’exprimer, parce que ce n’est pas ce
qu’il y a de mieux à faire. Certains cas ont été portés devant moi, il y a des années, et j’ai
suppléé à leurs besoins à partir de la dîme, selon que Dieu m’a instruite à le
faire. Et si quelque personne me disait: Soeur
White, pourriez-vous affecter ma dîme là où vous savez qu’il y a le plus
besoins ? Je disais: Oui, je le puis; et j'ai ainsi fait. Je recommande à
ces soeurs qui ont placé leur dîme où c’est le plus nécessaire, d'aider à
accomplir un travail qui a été laissé à l’abandon; et s’il est fait
publicité de cette affaire, cela créera une conscience qui n’en sera que mieux.
Je ne veux pas faire publicité de ce travail que le Seigneur m'a commandé de
faire, et entrainé d'autres à faire. Je vous envoie cette question pour que vous ne fassiez pas d'erreur ;
les circonstances changent les cas. Je ne conseillerais pas que quiconque puisse
pratiquer la collecte de l'argent des dîmes, mais depuis des années, il s'est trouvé
de temps en temps des personnes qui ont perdu confiance dans l'affectation de
leurs dîmes, [c'est pourquoi] elles les ont été placées dans mes mains ; elles
disaient que si je ne les avais pas prises, elles les auraient attribuées aux
familles de pasteurs les plus indigentes qu'elles auraient trouvées. J'ai pris
l'argent, et leur ai donné un reçu pour cela, et je leur ai dit comment l’argent
a été utilisé. Je vous écris afin que vous conserviez votre calme, et que troublé,
vous fassiez publicité de cette affaire, de peur que beaucoup plus encore
suivent son exemple. (Signé) Ellen G. White. Spalding and Magan Collection, p. 215, 216 AnalyseUn Témoignage de l’Esprit de Dieu?En 1896, il était incorrect pour quiconque d’attribuer [soi-même] l’argent de sa dîme, même dans l’oeuvre du Seigneur. Neuf ans plus tard en 1905, nous trouvons Madame White faire exactement ce qu’elle disait ne pas devoir faire! En fait, elle "recommande" même à certaines des "soeurs" qui avaient ignoré son témoignage de 1896, de donner l’argent de leur dîme directement à soeur White. Si Madame White ne suit pas ses Témoignages, pourquoi alors les suivraient-on?Dans la Didaché, un document des débuts du christianisme, dont on croit qu’il fut écrit aux alentours du premier siècle, l’auteur conseille aux premiers chrétiens, la manière d’identifier un faux prophète : Si quelque prophète enseigne la vérité, mais ne pratique pas cependant ce qu’il enseigne, c’est un faux prophète. Didaché, 11:10
Category: Contradictions d’Ellen White
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