Une question d'intégrité

Plusieurs personnes qui furent un temps des amis et proches associés d’Ellen White, ont fourni des comptes-rendus en tant que témoins oculaires, sur la question son inspiration. Ceci a présenté un problème aux défenseurs d’Ellen White. Réalisant qu’ils ne pourraient triompher des explications de première main des témoins oculaires, le seul recours pour eux fut de mener une campagne de diffamation assassine. Ils ont tourné en dérision les témoins oculaires comme étant des "instables", "corrompus", et agissant pour "l’un d’entre eux de manière intéressée". Ils se sont hâtés de mettre en avant les témoignages rédigés par Ellen White, qui salissaient le caractère de ces témoins oculaires, et mettaient en doute leurs mobiles.

De façon assez intéressante, quand des défauts d’Ellen White sont pointés du doigt, ces mêmes défenseurs poussent des cris en signe de protestation, disant : "elle était simplement humaine" et "elle n’a jamais prétendu être parfaite". De façon assez intéressante, quand des défauts d’Ellen White sont pointés du doigt, ces mêmes défenseurs poussent des cris en signe de protestation, disant : "elle était simplement humaine" et "elle n’a jamais prétendu être parfaite". Ils disent en substance qu'il est bien de mettre en doute le caractère de quiconque s’est trouvé en désaccord avec Ellen White, mais que nous ne devons pas nous interroger sur le caractère d’Ellen White ! Ceci a t-il un sens ?

Jésus a dit : " Car on vous jugera du jugement dont vous jugez. Et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez "   (Matthieu 7:2)

Si Ellen White et ses défenseurs diffament les gens d’être malhonnêtes, alors la même mesure d’honnêteté et d’intégrité doivent être utilisés pour évaluer Ellen White pour voir si elle est malhonnête.

Le cas de Lucinda Burdick

Lucinda Burdick était femme de pasteur, elle fut une amie intime d’Ellen Harmon au milieu des années1840, et fut témoin oculaire de certaines des prédictions manquées d’Ellen White. Les deux se séparèrent lorsque Madame Burdick réalisa que les visions de White n’étaient pas inspirées par Dieu. Quand Madame Burdick publia le témoignage de son expérience avec Ellen Harmon, Madame White nia tout en bloc bien sûr, et dénonça Madame Burdick comme menteuse :

"Madame Burdick a fait des déclarations qui sont des mensonges éblouissants, il n’y a pas un soupçon de vérité dans ses déclarations. Peut-être s’est-elle répétée ces fausses déclarations jusqu'à les croire sincèrement comme vérité ?

"Je n’ai jamais vu de personnes couronnées dans le Royaume de Dieu ; seulement à condition qu’ils aient été fidèles, ils devraient recevoir la couronne de la vie éternelle dans le royaume de gloire. Je n’ai jamais déclaré qu’un tel ou tel autre était condamné ou damné. Je n’ai jamais reçu un témoignage de cette sorte pour quiconque. On ne m'a jamais montré que le peuple de Dieu devait éviter ces expressions fortes qui sont particulières aux Adventistes des premiers jours. Ces mêmes expressions ont été généreusement employées par John Howell, le premier mari de Madame Burdick. Mais je ne les ai moi-même jamais prononcées à un mortel". (Manuscript Releases, vol. 8, p.239)

Maintenant, examinons cette déclaration de plus près, pour déterminer qui a un problème d’honnêteté. En premier lieu, Sœur White a dit n’avoir jamais vu de personnes couronnées dans le royaume de Dieu, excepté à la condition qu’ils aient été fidèles. Nous ne disposons pas de chacun des mots que Madame White a prononcés, aussi ne pouvons-nous pas évaluer si c'est vrai. Il y a certainement des témoins qui prétendent qu'elle fit de telles déclarations. Toutefois, nous possédons deux déclarations où elle a vu diverses personnes au Ciel :

 

Revendication faite par Ellen White

Etait-elle honnête? A vous de décider

" Je n’ai jamais vu de personnes couronnées dans le Royaume de Dieu, seulement à condition qu’ils aient été fidèles, ils devraient recevoir la couronne de la vie éternelle dans le royaume de gloire". (8MR 239)

"Nous allâmes sous l’arbre [de Vie], et nous étions assis pour contempler la gloire du lieu, lorsque les frères Fitch et Stockman qui ont prêché l’évangile du Royaume, et que Dieu avait étendu dans la tombe pour les sauver, vinrent à nous, et demandèrent ce que nous avions enduré pendant qu’ils dormaient". (Word to the Little Flock, p.16)

" Je n’ai jamais vu de personnes couronnées dans le Royaume de Dieu, seulement à condition qu’ils aient été fidèles, ils devraient recevoir la couronne de la vie éternelle dans le royaume de gloire". (8MR 239)

"Je vis qu’elle [Mme Hastings] était scellée et devait se lever à la voix de Dieu, et se tenir debout sur la terre, et être avec les 144 000. Je vis que nous n’avions pas à porter le deuil pour elle ; elle devait se reposer durant le temps du trouble." Selected Messages, Vol. 2, p. 263

Maintenant au sujet des "condamnés" ou des "damnés" …

Revendication faite par Ellen White

Etait-elle honnête? A vous de décider

"Je n’ai jamais déclaré que tel ou tel était condamné ou maudit. Je n’ai jamais eu un témoignage de cette sorte pour quiconque".

"Je vis les Laodicéens [les premiers Adventistes]... Osez admettre que la porte est fermée? Le péché contre le Saint-Esprit était qu’ils attribuaient à Satan ce qui appartient à Dieu, ou ce que le Saint-Esprit avait accompli. Ils disaient que la porte fermée venait du démon, et l’admettent maintenant à l’encontre de leur propre vie. Ils subiront la mort". (Manuscript Releases Vol. 5, p. 204; Ms 11, 1850, pp. 3, 4)

"Je n’ai jamais déclaré que tel ou tel était condamné ou maudit. Je n’ai jamais eu un témoignage de cette sorte pour quiconque".

"Thomas Paine dont le corps est maintenant réduit en poussière, et qui sera appelé à sortir à la fin des mille ans, à la seconde résurrection, pour recevoir sa récompense, et souffrir la seconde mort, est représenté par Satan comme étant au Ciel, et grandement exalté là." (Supplement to the Christian Experience and Views of Ellen G. White, p.8)

"Je n’ai jamais déclaré que tel ou tel était condamné ou maudit. Je n’ai jamais eu un témoignage de cette sorte pour quiconque".

"[A la résurrection des méchants] il y avait le fier, l’ambitieux Napoléon, dont la venue faisait trembler les royaumes". (Spiritual Gifts, Vol. 1, p.215)

"Je n’ai jamais déclaré que tel ou tel était condamné ou maudit. Je n’ai jamais eu un témoignage de cette sorte pour quiconque".

"Je vis que le maître d’esclave aura à répondre de l’âme de son esclave qui est restée dans l’ignorance ; et les péchés de l’esclave seront placés sur le maître. ...le maître devra endurer les sept dernières plaies, puis se lever à la seconde résurrection, et souffrir la seconde, la plus effroyable mort." (Early Writings, p. 276)

Problèmes d’intégrité

Durant toute sa carrière, Madame White a été harcelée par des questions portant sur son intégrité. La plupart des questions concernait son habitude de prendre les écrits d’autres auteurs, et de les publier sous son propre nom. Depuis une période récente, d’abondantes preuves font surface, montrant que Madame White plagiait de manière considérable (pour examiner cette preuve, CLIQUEZ ICI). Pourtant, elle prétendait que les mots qu’elle écrivait étaient les siens :

Les mots que j’emploie en décrivant ce que j’ai vu sont les miens, à moins qu’ils m’aient été dictés par un ange, dans ce cas je les mets toujours entre guillemets” (Review and Herald, 8 octobre 1867)

Théologien Adventiste du 7e Jour, le Dr. Fred Veltman consacra huit ans à la charge de l’église, pour examiner les accusations de plagiat qui pèsent sur EGW dans le livre Desire of Ages (Jésus-Christ). Parvenu à la conclusion de son étude, il a dit ceci à propos de son copiage des écrits des autres :

"Cela frappe au cœur de son honnêteté et de son intégrité, et par conséquent de sa crédibilité." (voir le Rapport Veltman)

Problèmes de crédibilité

La crédibilité de White est davantage secouée par l’histoire qu’elle rapporta, de l’arrestation et le procès d’Israël Dammon (cliquez ici pour le lire). Le récit de Madame White de l’événement, diffère sévèrement du témoignage donné sous la foi du serment par des témoins oculaires, à la fois amis et adversaires, dans une cour de justice. La différence entre son récit et la déposition des témoins oculaires est si profonde, que soit on les écarte, soit l’on se demande si Madame White n’a pas faussé la vérité.

Même dans sa vie personnelle, sa vie privée démentait la mystique qu’elle dépeignait dans sa vie publique. Par exemple,

Pouvez-vous faire confiance en Madame White?

Lorsque la même mesure de jugement est appliquée à Madame White, comme elle en usa sur les autres, on pourra s’apercevoir que Madame White est celle qui souffrit de problèmes d’honnêteté, d’intégrité, et de crédibilité. La question que nous devons nous poser est celle-ci : Puis-je réellement faire confiance à ce que disait Madame Ellen G. White ?

Category: Visions Examinées
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