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Beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde. 1 Jean 4:1

"Ces livres...apporteront les éléments de l’investigation"

 

Compte-rendu d’Ellen White de l’incident Israël Dammon
Spiritual Gifts, Vol. 2, pp. 40-42, 1860

D’Exeter nous allâmes à Atkinson. Une nuit [15 février] il me fut montré quelque chose que je ne pus comprendre. C’était à cet effet, que nous devions avoir une épreuve de notre foi. Le jour suivant qui était le premier jour de la semaine, tandis que je parlai, deux hommes regardaient par la fenêtre. Nous étions satisfaits de leur objet, mais ils sont entrés et se sont précipités après moi sur le pasteur Dammon [sic]. L’Esprit du Seigneur demeura sur lui, mais il perdit toute vigueur, et il s’effondra impuissant, au sol. L’officier de police cria : "Au nom de l’Etat du Maine, maintenez cet homme couché !" Deux se saisirent de ses bras, et deux de ses pieds, et essayèrent de le traîner hors de la pièce. Ils le déplacèrent de quelques centimètres seulement, et se précipitèrent ensuite hors de la maison. La puissance de Dieu était dans cette pièce, et les serviteurs de Dieu avec leur apparence illuminée de Sa gloire, n’offrirent aucune résistance. Les efforts de se saisir du pasteur Dammon se sont souvent répétés avec le même résultat. Les hommes ne supportaient pas la puissance de Dieu, et c’était un soulagement pour eux de se précipiter hors de la maison. Leur nombre s’éleva à douze, néanmoins le pasteur Dammon fut soutenu par la puissance de Dieu environ quarante minutes, et toute la vigueur de ces hommes ne put le déplacer du sol où il était étendu impuissant. Au même moment, nous avons ressenti que le pasteur Dammon devait aller, que Dieu avait manifesté Sa puissance pour Sa gloire, et que le nom du Seigneur devait être davantage glorifié, en souffrant d’être enlevé du milieu de nous. Et ces hommes le prirent aussi aisément qu’ils auraient pris un enfant, et l’amenèrent dehors.

Après que le pasteur Dammon fut pris du milieu de nous, il fut retenu dans un hôtel, gardé par un homme qui n’aimait pas son poste. Il dit que le pasteur Dammon chanta, pria, et loua le Seigneur toute la nuit, de telle sorte qu’il ne put dormir, et qu’il ne pouvait contrôler un tel homme. Personne au poste ne souhaita le garder, et il lui fut permis d’aller au village comme il lui plaisait, après qu’on lui fit promettre de se présenter au procès. Des amis compatissants l’invitèrent en lui offrant l’hospitalité. A l’heure du procès, le pasteur Dammon était présent ; un avocat offrit ses services. La charge portée contre le pasteur Dammon était qu’il troublait l’ordre public. Beaucoup de témoins comparurent pour soutenir l’accusation, mais ils furent immédiatement démentis par le témoignage de familiers du pasteur Dammon présents, qui furent appelés à la barre. Ils étaient très curieux de savoir ce que le pasteur Dammon et ses amis croyaient, et on lui demanda de leur fournir un résumé de sa foi. Il leur énonça alors de manière claire, sa croyance à partir des Ecritures. Il était aussi insinué qu’ils chantaient des hymnes curieux, et on lui demanda d’en entonner un. Il y avait pas mal de frères confirmés présents qui étaient à ses côtés au procès, et ils se joignirent à lui pour chanter : "Lorsque je descendis au pays d’Egypte, j’entendis mon Sauveur tout près…".

On demanda au pasteur Dammon s’il avait une femme croyante. Il leur dit qu’il avait une femme vivant pleinement selon la Loi, et qu’il pouvait remercier Dieu d’avoir une femme si spirituelle, depuis qu’il l’avait connue. La dépense de la cour je pense, est revenu à sa charge, mais il a été relâché.


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